|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sortir au Cinéma avec
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RUE ROUGE (LA)
Scarlet Street
|
|
|
|
|
RUE ROUGE (LA)
Réalisation
: Fritz LANG
Scénario : Photos : Milton KRASNER, John P FULTON Musique : Hans J SALTER Production : Diana Production Inc / Universal International Picture
Comédiens : Edward G. Robinson, Joan Bennett, Dan Duryea
1945 - Etats-Unis - VO - 105 min
|
|
|
Synopsis : Caissier d'âge mûr, marié à une femme acariâtre, Christopher Cross est un peintre amateur talentueux. Il s'éprend un jour de Kitty, une fille de mœurs faciles. Avec la complicité de Johnny, son amant de cœur, Kitty persuade Christopher de l'installer dans un appartement somptueux où il pourra peindre son portrait. Bien qu'il doive détourner de l'argent de sa société pour entretenir luxueusement Kitty, Christopher se sent enfin heureux. Johnny se fait passer pour l'auteur des tableaux de Christopher, qui rencontrent un succès critique. Découvrant Kitty dans les bras de Johnny, Christopher comprend qu'il a été dupé. Une fois seul avec elle, il tue Kitty et s'enfuit. Johnny est accusé du meurtre et exécuté. À la suite de ses malversations, Christopher est renvoyé. Incapable de se dénoncer à la police ni de peindre - puisque sa signature a été usurpée - il sombre dans le remords et la dépression.
|
|
|
EDITION DVD
|
|
Audio : Anglais
Sous titres :
Bonus : Livret critique Format : 1:33 - 4/3
Infos supplémentaires : ALL ZONE - PAL -
Date de sortie : 12/12/2006
|
|
|
|
« En 1931, Jean Renoir réalisait La chienne, un film impressionnant inspiré du roman de Georges de la Fouchardière. Quatorze ans plus tard, Fritz Lang reprend le même argument, remplace Michel Simon par Edward G. Robinson, Jany Marèze par Joan Bennett et signe une nouvelle adaptation dans laquelle il n'hésite pas à montrer le meurtre de la jeune femme que Renoir, attaché à un certain symbolisme, avait choisi d'édulcorer. La fascination qu'elle exerce sur le petit caissier minable, la jalousie meurtrière de ce dernier et, surtout, le remords éternel qu'il éprouve en laissant condamner l'amant de Kitty sont des éléments très présents dans la thématique de Fritz Lang. Edward G. Robinson est extraordinaire dans le rôle de cet homme insignifiant, aveuglé par une passion trop grande pour lui. » (Télérama)
« Comment ne pas songer à Lang devant le calvaire de Cross (Edward G. Robinson). Certes, il y a la création artistique, le sexe et le crime. Mais ce que dit le film, c’est peut-être que chaque désir qui ne peut être vécu conduit à la névrose et à la destruction. Lang a l’âge de Cross et il fut peintre. Depuis dix ans, il lutte contre Hollywood pour y créer selon son désir et son univers. La rue rouge est son premier film vraiment indépendant et Cross un de ses doubles secrets. » (Noël Simsolo) |
|
|
|
|