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Vincent van Gogh est sans doute l'un des plus célèbres artistes de tous les temps. Il est mort le 29 juillet 1890, à l'âge de 37 ans, dans l'anonymat et la pauvreté, ayant vendu un seul tableau parmi les 2000 œuvres qu'il a produites en moins d'une décennie.
Malgré une condition physique et psychique fragile, Vincent van Gogh a laissé une œuvre immense. Il a été parmi les pionniers de l'expressionnisme, exerçant une influence profonde sur les artistes du 20ème siècle.
La vie de Vincent van Gogh nous est racontée à travers les lettres qu'il a écrites à son frère Theo de 1872 jusqu'à sa mort tragique. Grâce à ces documents, nous entrons dans l'intimité de l'artiste en découvrant l'homme, ses motivations et sa profonde humanité.
A travers les propres mots de l'artiste, le film explore l'Europe que Vincent van Gogh a parcourue, les lieux de son inspiration, les couleurs qu'il a observées et les saisons qu'il a vécues, de Groot-Zundert, Nuenen, Le Borinage, La Haye à Paris, Arles, Saint-Rémy-de-Provence et enfin Auvers-sur-Oise où il est décédé.
Le réalisateur australien Paul Cox a conçu ce long-métrage comme un hommage à Vincent van Gogh. Le film reflète également les origines néerlandaises du réalisateur et son amour de toujours pour la vie et l'œuvre de Van Gogh.
Ce film a été produit avec la collaboration du Musée Kröller-Müller à Otterlo, le Rijksmuseum et le Musée Van Gogh à Amsterdam et le Musée d'Orsay à Paris.
(1853- 1890)
Incarnant jusqu'à l'outrance le mythe du génie incompris de son vivant, tant ses œuvres furent ignorées en son temps et sont aujourd'hui parmi les plus recherchées au monde, Vincent van Gogh tenta d'exorciser par la peinture le tumulte intérieur qui le minait. Ses recherches sur la forme et la couleur marquèrent durablement les avant-gardes à venir.
Vincent (Willem) van Gogh est né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert, un petit village de Hollande. Fils de pasteur, Vincent porte le prénom d'un frère mort-né l'année précédant sa naissance. Quatre ans après sa naissance vient au monde un autre frère, Theodorus (1857-1891), qu'il appellera Théo – et qui, toute sa vie, le soutiendra moralement et financièrement.
Enfant instable mais doué pour le dessin, Vincent a parmi ses oncles le fondateur, à Paris, de la galerie d'art Goupil, qui compte de nombreuses succursales en Europe. Il est envoyé successivement dans la succursale de La Haye (1869), puis dans celles de Bruxelles et de Londres (1873-1876), pour faire son apprentissage du commerce de l'art. À la suite de déboires amoureux, il se réfugie dans le mysticisme et dans l'écriture de lettres à Théo qui seront un exutoire aux troubles de son âme.
Après un bref séjour à Paris, Van Gogh retourne à Londres et devient instituteur dans le quartier ouvrier d'Isleworth. Parti vivre en Belgique, il sent naître en lui une vraie vocation religieuse, qui le conduit à vouloir évangéliser les mineurs du Borinage. Le zèle qu'il déploie alors heurte les autorités ecclésiastiques qui y mettent un terme au bout d'un an (1879). Après plusieurs années d'errance solitaire, la peinture va prendre le pas sur la prédication.
Inconditionnel de Jean-François Millet, Van Gogh se livre à l'étude des paysages et des scènes paysannes dont on retrouve trace lorsqu'il aborde la peinture à l'huile, en 1882, sur les conseils de son cousin par alliance, Anton Mauve (1838-1888).
À Nuenen, près d'Eindhoven, où il vit pendant près de deux ans (décembre 1883-novembre 1885), il se familiarise avec le réalisme hollandais (les Mangeurs de pommes de terre, 1885). Il s'installe ensuite à Anvers, pour y suivre les cours de l'École des beaux-arts et découvre l'œuvre de Petrus Paulus Rubens. Mais, rebuté par l'enseignement qu'on lui dispense, il part à Paris en février 1886 rejoindre son frère, qui l'héberge dans un atelier de Montmartre.
Van Gogh fréquente le milieu des peintres impressionnistes et néo-impressionnistes (Camille Pissarro, Paul Gauguin, Paul Signac). Entré dans l'atelier de Cormon (1845-1924), il se lie avec Émile Bernard et Henri de Toulouse-Lautrec, qui auront sur lui une grande influence. Les trois amis organisent une première exposition en 1887. Ils ne vendent aucune toile et comprennent que leur heure n'est pas encore venue.
Au contact de Gauguin, mais aussi sous l'influence des estampes japonaises, Van Gogh affine ses recherches sur la couleur ; sa palette s'éclaircit et se diversifie, sa facture s'assouplit, donnant lieu à des expérimentations sur des natures mortes, des paysages et des portraits (le Père Tanguy, 1887). Pour parfaire son travail, il lui faut trouver des ciels autres que ceux de Paris. C'est alors qu'il part s'installer à Arles, en février 1888.
Ébloui par la lumière du Midi, Van Gogh va faire de la couleur l'objet même de son œuvre, et non plus une composante de celle-ci. Il recherche la plus grande intensité possible à la fois des tons (tels les jaunes de la série des Tournesols) et des rapports chromatiques (jaune/bleu, jaune/vert, bleu/vert, rouge/vert) : fleurs (Pêcher en fleur, « souvenir de Mauve », 1888), paysages (la Plaine de la Crau avec la ruine de Montmajour, id.), intérieurs (le Café de nuit, id.), portraits (la Mousmée dans le fauteuil, id.) sont chargés d'une grande expressivité.
Vivant seul parmi des Arlésiens qui se méfient de cet étranger original, Van Gogh s'abîme dans la dépression. Pourtant, il n'a pas abandonné son rêve de constituer une communauté de peintres. Il finit par décider Gauguin à venir le rejoindre. Le maître de Pont-Aven arrive à Arles en novembre 1888 et s'installe dans la « Maison jaune » – l'atelier de son hôte.
Mais il ne supporte pas le caractère cyclothymique de celui-ci et, le soir du 23 décembre 1888, après une dispute plus violente que les précédentes, part à l'hôtel. C'est peu après que Van Gogh se saisit d'un couteau et se tranche une partie de l'oreille gauche, qu'il va ensuite porter à une prostituée. Deux autoportraits témoigneront de ce geste.
Admis à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence, où il demeure un an (mai 1889-mai 1890), Van Gogh s'adonne à une peinture où l'allongement de la touche et la torsion des formes traduisent la force de ses tourments (Nuit étoilée 1889). Dès sa sortie, il devra quitter Arles sous la pression des habitants qu'il effraie.
Terriblement affaibli, Van Gogh accepte de se rendre à Auvers-sur-Oise, où réside le Dr Paul Gachet. Médecin, mais aussi amateur d'art et lui-même peintre à ses heures, Gachet est l'ami de Paul Cézanne, d'Édouard Manet, d'Auguste Renoir, d'Edgar Degas. Par l'intermédiaire de Théo Van Gogh, il a connaissance du travail de Vincent, dont il pressent aussitôt l'importance, en même temps que sa maladie. Dès lors, il n'a de cesse de le faire venir à Auvers-sur-Oise, soulevant les critiques – infondées à l'époque – de ceux qui lui reprochent d'agir par intérêt.
Une réelle amitié se noue entre les deux hommes. Gachet réussit à instaurer autour de Van Gogh un climat de confiance dont l'effet est bénéfique. Le peintre réalise un premier portrait de son bienfaiteur, qui, rempli d'admiration, lui en commande un second. Pour la première fois de sa vie, peut-être, Van Gogh a conscience que son talent est reconnu et son art compris par un homme de qualité.
Reprenant ses pinceaux, il passe des journées entières devant son chevalet et exécute alors plusieurs de ses œuvres maîtresses : l'Église d'Auvers-sur-Oise, vue du chevet (1890), Chaumes de Cordeville (id.), Champ de blé aux corbeaux (id.). La couleur, là encore, est capitale, mais elle s'assombrit, et les formes se font plus torturées, comme l'esprit du peintre. Son mal intérieur est le plus fort : « Il y a quelque chose au-dedans de moi : qu'est-ce donc ? » cherche-t-il désespérément à savoir. Il ne profite qu'à peine trois mois de l'aide que Gachet peut lui apporter, finissant par se disputer aussi avec ce dernier.
Le 27 juillet 1890, au cours d'une promenade, Van Gogh se tire une balle en pleine poitrine et, malgré les soins de Gachet, expire deux jours plus tard. Ainsi disparaît, dans un quasi anonymat, un artiste qui aura signé plus de huit cents toiles, mais qui, de son vivant, n'en aura vendu qu'une seule, la Vigne rouge, achetée à Bruxelles en 1890.
« On dit, et je le crois volontiers, qu'il est difficile de se connaître soi-même. Mais il n'est pas non plus aisé de se peindre soi-même. »
Vincent van Gogh (Lettres à son frère Théo – Editions Gallimard). Malgré cette assertion, le peintre exécuta, à partir de 1886, pas moins de trente-cinq autoportraits, espérant sans doute par là trouver sa propre identité.
« Il avait raison, Van Gogh, on peut vivre pour l'infini, ne se satisfaire que d'infini, il y a assez d'infini sur la terre et dans les sphères pour rassasier mille grands génies. »
Antonin Artaud (Van Gogh, le suicidé de la société – Editions Gallimard)
Paul Cox est né le 16 avril 1940 à Venlo, Limburg, Pays-Bas. Il vit aujourd'hui à Melbourne et est un des réalisateurs australiens les plus prolifiques. Il est l'auteur de nombreux courts métrages, longs métrages et documentaires. Il est considéré comme le père du cinéma indépendant australien.
Il émigre eu Australie en 1965. Formé à la photographie, il enseigne lui-même cet art pendant de nombreuses années au Prahan College of Advanced Education. Alors qu'il a déjà établi une certaine réputation en tant que photographe, Paul Cox se lance dans la réalisation. Ses premiers films sont des œuvres courtes impressionnistes. C'est à partir du milieu des années 70 ans que Cox tournent ses premiers longs métrages.
Travaillant toujours avec des budgets très limités, Cox a construit un œuvre importante et s'est forgé en cinquante ans de carrière une réputation internationale de cinéaste humaniste. De nombreuses rétrospectives lui ont été consacrées notamment aux Festivals de Telluride, Istanbul et Calcutta ainsi qu'au Film Society of Lincoln Center à New York.
Ces films les plus célèbres sont Lonely Hearts élu meilleur film lors des oscars australiens en 1982, et My First Wife qui remporte en 1984 trois oscars australiens (meilleur film, meilleur acteur et meilleur scénario). Son film Man of Flowers est présenté au Festival de Cannes 1984 dans le cadre de la Sélection Un Certain Regard et remporte le prix du meilleur film au Festival de Valladolid. Cactus est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 1986 et Vincent remporte le Prix du Jury au Festival international d'Istanbul 1988.
Le film Exile est présenté en compétition du Festival de Berlin 1994. En 2000, son film Innocence a obtenu un succès d'audience et critique ; le film obtient le Grand Prix des Amériques et le Prix du Public au Festival des Films du Monde de Montréal ainsi que 5 oscars australiens.
Influencé par les cinéastes européens tels qu'Ingmar Bergman, Sergueï Paradjanov, Jacques Tati, René Clément, Luis Buñuel et Andrei Tarkovski, les films de Cox ont toujours exploré le paysage intérieur des sentiments humains, l'émotion primant sur l'intellect.
Longs-métrages :
Illuminations (1976)
Inside Looking Out (1977)
Kostas (1979)
Lonely Hearts (1982)
Man of Flowers (1983)
My First Wife (1984)
Cactus (1986)
Island (1989)
Golden Braid (1990)
A Woman's Tale (1991)
The Nun and the Bandit (1992)
Exile (1994)
Lust and Revenge (1996)
Molokai: The Story of Father Damien (1999)
Innocence (2000)
The Diaries of Vaslav Nijinsky (2001)
Human Touch (2004)
Salvation (2008)
Courts-métrages :
Matuta: An Early Morning Fantasy (1965) - 23 min
Time Past (1966) - 10 min
The Prince Henry's Medical Team in Vietnam (1966) - 14 min
The Prince Henry's Story (1968) - 17 min
Skindeep (1968) - 40 min
Marcel (1969) - 7 min
Symphony (1969) - 12 min
Mirka (1970) - 20 min
Phyllis (1971) - 35 min
The Journey (1972) - 60 min
The Island (1975) - 10 min
Ways of Seeing (1977) - 24 min
Ritual (1978) - 10 min
Handle With Care (1985)
Documentaires :
Calcutta (1971) - 30 min
All Set Backstage (1974) - 22 min
We Are All Alone My Dear (1975) - 22 min
For a Child Called Michael (1979) - 30 min
The Kingdom of Nek Chand (1980) - 22 min
Underdog (1980) - 53 min
Death and Destiny (1984)
Vincent (1987)
The Hidden Dimension (1997) - 43 min IMAX film
The Remarkable Mr. Kaye (2005)
Kaluapapa Heavan (2007)
John Hurt est l'un des plus célèbres acteurs britanniques. Il est né le 22 janvier 1940 à Chesterfield dans le Derbyshire. Fils de pasteur, John Hurt débute sa carrière artistique dans le monde de la peinture. Après avoir étudié la comédie au sein du fameux Royal Academy of Dramatic Art, il effectue ses premiers pas sur une scène de théâtre en 1962 dans une pièce intitulée Infanticide in the house of Fred Ginger. Une prestation qui le fait remarquer et qui lui offre la possibilité de jouer par la suite avec la Royal Shakespeare Company. 1962, c'est également la date à laquelle John Hurt débute au cinéma mais c'est quatre ans plus tard qu'il se révèle véritablement avec son rôle de délateur dans le film Un homme pour l'éternité, réalisé par Fred Zinnemann. Dès lors, le comédien va s'attacher à alterner longs métrages et productions théâtrales.
Sur grand écran, on le voit notamment en 1971 dans L'Etrangleur de la place Rellington de Richard Fleischer. En 1978, c'est la consécration grâce à sa prestation dans Midnight Express d'Alan Parker qui lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle masculin et un Golden Globe pour la même performance.
L'ascension est alors fulgurante. Il est à l'affiche l'année suivante d'Alien, le huitieme passager de Ridley Scott, puis incarne un rôle légendaire, celui de l'homme défiguré d'Elephant Man (1980). Le film de David Lynch lui vaut une seconde nomination à l'Oscar ainsi qu'une renommée internationale. Il tourne alors avec les plus grands réalisateurs, de Sam Peckinpah (Osterman week-end) à Stephen Frears (The Hit) en passant par Michael Cimino (La Porte du paradis). Il apparaît également dans 1984, l'adaptation du célèbre roman d'anticipation de George Orwell.
Après des seconds rôles dans Even Cowgirls Get the Blues de Gus Van Sant (1993), Dead Man de Jim Jarmusch (1995) et Contact de Robert Zemeckis (1997), l'acteur britannique enchaîne les tournages apparaissant aussi bien dans de grosses productions hollywoodiennes (Harry Potter à l'école des sorciers, Hellboy) que dans des films plus modestes (Shooting Dogs, le western The Proposition). Sa voix à la fois douce et grave lui permet également d'endosser le rôle de narrateur (Dogville, Manderlay, Le Parfum : histoire d'un meurtrier) et de doubler plusieurs dessins animés (Vaillant, Les Aventures de Tigrou et de Winnie l'ourson).
Ironie du sort, il incarne en 2005 le tyran Sutler de V pour Vendetta, le chef d'une dictature similaire à celle de 1984 dont il avait joué la victime. Toujours aussi éclectique, il participe ensuite à l'intime Boxes de Jane Birkin et au thriller Crimes à Oxford d'Álex de la Iglesia avant de prêter ses traits au fantasque professeur Oxley dans Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal de Steven Spielberg. Il retrouve par la suite Guillermo del Toro pour la suite d'Hellboy (2008) et Jim Jarmusch pour The Limits of Control (2009). 2011 lui permet de renouer avec ses origines britanniques grâce au thriller Brighton Rock où il côtoie Helen Mirren et au dernier volet très attendu de la saga Harry Potter où il reprend son rôle de Mr. Ollivander. Cette même année, il collabore pour la troisième fois avec Lars von Trier, dans Melancholia présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2011.
Un an plus tard, on le retrouve dans le thriller politique La Taupe. Côté petit écran, John Hurt joue aux côtés de Kiefer Sutherland dans la série de l'acteur, The Confession puis il rejoint Labyrinth pour la BBC.
En 2013, il fait partie des passagers maudits de Snowpiercer, Le Transperceneige de Joon-ho Bong. Il retrouve ensuite Jim Jarmusch pour incarner un vampire dans Only Lovers Left Alive avant d'être le narrateur de Charlie Countryman de Fredrik Bond.
2013 Snowpiercer, Le Transperceneige de Joon-ho Bong
Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch
2011 MELANCHOLIA de Lars Von Trier
LA TAUPE de Tomas Alfredson
2010 BRIGHTON ROCK de Rowan Joffe
2008 Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal de Steven Spielberg
2005 V POUR VENDETTA de James McTeigue
SHOOTING DOGS de Michael Caton-Jones
THE PROPOSITION de John Hillcoat
2004 MANDERLAY de Lars Von Trier
LA PORTE DES SECRETS de Ian Softley
2003 HELLBOY de Guillermo Del Toro
2002 DOGVILLE de Lars Von Trier
2001 HARRY POTTER A L'ECOLE DES SORCIERS de Chris Columbus
1997 LE DEFI de Bob Swaim
CONTACT de Robert Zemeckis
1995 DEAD MAN de Jim Jarmusch
ROB ROY de Michael Caton-Jones
1993 EVEN COW GIRLS GET THE BLUES de Gus Van Sant
1991 I DREAMT I WOKE UP de John Boorman
1990 THE FIELD de Jim Sheridan
1988 SCANDAL de Michael Caton-Jones
1987 ARIA de Robert Altman
LA FOLLE HISTOIRE DE L'ESPACE de Mel Brooks
1983 THE HIT de Stephen Frears
1980 LA PORTE DU PARADIS de Michael Cimino
ELEPHANT MAN de David Lynch
1979 ALIEN, LE HUITIEME PASSAGER de Ridley Scott
1978 MIDNIGHT EXPRESS de Alan Parker
1966 UN HOMME POUR L'ETERNITE de Fred Zinnemann
Avec la voix de | JOHN HURT (VINCENT VAN GOGH) |
Scénario | PAUL COX d'après LES LETTRES DE VINCENT VAN GOGH À SON FRÈRE THÉO |
Décors | RICHARD STRINGER et NEIL ANGWIN |
Photographie | PAUL COX |
Montage | PAUL COX |
Directeur de Production | BRENDAN LAVELLE |
Producteur exécutif | KLAUS SELINGER |
Production | TONY LLEWELLYN-JONES |
Réalisation | PAUL COX |
Distribution | FILMS SANS FRONTIERES |
Avec le soutien du CNC |