VIVE L’AMOUR
« Un film impressionnant de puissance maîtrisée et d’émotion souterraine. » (Le Monde)
Hsiao-kang travaille dans les pompes funèbres. II vend des niches de colombariums, destinées aux cendres des morts. Mei est agent immobilier. Elle vit seule dans un petit appartement. Ah Jung vend des vêtements pour femmes dans la rue, la nuit, en face d'un grand magasin. Par une nuit d'hiver, ils s'introduisent tous les trois dans un appartement vide, au coeur de Taïpei. Ils sont ensemble. Ils sont seuls.
« Les chants désespérés sont les chants les plus beaux. Celui que le Taiwanais Tsai Ming-liang inscrit sur I'écran n’échappe pas à la règle. II est d'autant plus désespéré qu'il est un constat impassible de la froideur qui gagne notre univers quotidien, et d'autant plus beau qu'il l’exprime en images au luxe savonné et au grandiose glacé. » (Le Figaro)
LA RIVIERE
« Une œuvre déroutante et splendide par un grand auteur taïwanais. » (Le Monde)
Après avoir joué lors d’un tournage de film dans une rivière polluée, Hsiao-kang est saisi d’une étrange douleur dans le cou. Aucun médecin ni guérisseur ne parvient à le soulager de son mal. Son père, qui hante en cachette les saunas gays de la ville, voit sa chambre inondée par une fuite d’eau qu’il n’arrive pas à endiguer. Le père et le fils vont alors se trouver confrontés à leur intimité la plus secrète…
« La rivière, le troisième film de Tsai Ming-liang, est le long parcours du combattant d’un jeune homme en proie à une douleur incurable. S’y affirme le cinéaste chinois de Taiwan le plus radical du moment, et sans doute le plus dérangeant. En faisant culminer une intensité névrotique et contemplative, en affrontant le tabou suprême de l’inceste, il parvient à rendre brûlant son froid regard d’esthète. » (Les Inrockuptibles) |