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Sortir au Cinéma avec
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SALON DE MUSIQUE (LE)
Jalsaghar
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SALON DE MUSIQUE (LE)
Réalisation
: Satyajit RAY
Scénario : Photos : Subrata Mitra Musique : Ustad Vilayat Khan Décors : Bansi chandragupta Production : Satyajit Ray Productions
Comédiens : Chhabi Biswas, Ganda Pada Basu, Kali Sarkar, Tulsi Lahari, Padma Devi, Pinaki Sen Gupta.
1958 - Inde - VO - 100 min
Sortie le 27/11/2013
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Synopsis : Le déclin par étapes d'un mécène, aristocrate de la caste des Zamindars, propriétaire terrien oisif, protecteur des arts mais imbu de la noblesse de sa caste, de ses droits et de ses vertus. A sa passion pour la musique et la danse, illustrée par les réceptions toujours plus ruineuses données dans son salon de musique, il sacrifiera sa fortune et, indirectement, sa famille…
« Ray a toujours préféré l’histoire intime à l’épique majestueux… Il est par excellence le poète à l’échelle humaine. » (Salman Rushdie)
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EDITION DVD
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Audio : Bengali
Sous titres :
Bonus : Livret critique, Filmographie, Fiche historique Format : 1:33 - 4/3
Infos supplémentaires : ALL ZONE - PAL -
Date de sortie : 28/08/2001
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« Le Salon de musique, c’est la fin d’un monde. Les bourgeois enrichis prennent la place des propriétaires terriens appauvris ; les premières voitures remplacent les éléphants… A elle seule, la musique de Vilayat Khan suffirait à notre bonheur. Mais, dans le contexte où la place Satyajit Ray, elle donne au film son vrai sens. Le Salon de musique parle d’un passé révolu dont le souvenir est toujours vivant. C’est exactement ce qui se passe pour celui qui vient d’assister à un concert de musique indienne : les musiciens ont improvisé selon des règles très strictes. Au départ, quelques notes, toujours les mêmes. Peu à peu, les musiciens trouvent une mélodie qu’ils développent. Le rythme se précise, s’amplifie, se précipite, jusqu’à devenir tellement lancinant que lorsque les musiciens s’interrompent, il continue de battre en nous. Rien ne meurt. Tout ce qui a existé, existe et existera… Les pierres peuvent se déliter ; les glaces se ternir ; un cheval blanc emporter le dernier raja ; la culture – c’est à dire le passé – continue de nous faire vivre. Le Salon de musique c’est Le Guépard, c’est La Cerisaie à la mode indienne. Mais c’est aussi un film si beau, si simple, si envoûtant qu’il en devient universel. »
(Claude-Marie Trémois – Télérama) |
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