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Sortir au Cinéma avec
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NOSTALGHIA
Réalisation
: Andrej TARKOVSKI
Scénario : Photos : Giuseppe LANCI - Couleurs Musique : VERDI, DEBUSSY, WAGNER Production : RAI Rete 2 / Sovinfilm
Comédiens : Oleg Iankovski, Dominizia Giordano, Erland Josephson, Patrizia Terreno
1983 - Italie - VO - 130 min
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Synopsis : Une voiture s'arrête dans un paysage de brume à demi réel. Une femme en descend. Un homme reste assis à l'avant. Il est poète, Russe, et est venu en Italie pour se documenter sur l'un de ses compatriotes, musicien en exil qui a vécu dans la région au XVIIIe siècle et qui préféra finalement la condition d'esclave dans son pays natal à celle d'homme libre à l'étranger. La jeune femme, aux allures de madone, est son guide et son interprète. Elle est avec Domenico, le fou, le seul interlocuteur du poète Gorciacov. C'est cependant avec Domenico que Gorciacov communie : dans des domaines bien différents, tous deux sont en proie aux mêmes maux, à la même nostalgie , le fou avec ses problèmes par rapport au monde extérieur, le poète avec le mal du pays.
"Un superbe poème métaphysique aux images inoubliables." Les Echos
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EDITION DVD
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Audio : Italien
Sous titres :
Format : 1:78 - 16/9
Infos supplémentaires : ZONE 2 - PAL - Compatible 4/3
Date de sortie : 30/07/2008
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« Tout le film baigne dans une poésie mystique, illustration parfaite de l’une des affirmations du cinéaste : « Un artiste n’a pas à tirer orgueil de son talent. Ce talent ne lui appartient pas. Il appartient à Dieu. » Cette élévation de pensée est rare, même chez les artistes. Elle nous invite tous à aller voir ce film admirable qui s’adresse encore plus au cœur qu’à l’intelligence. » (France-Soir)
«Tarkovski nous montre une Italie comme nous ne l’avons jamais vue et qui serait parfois comme une sorte de théâtre fellinien frappé de malédiction, où chaque acteur se trouverait muré dans sa solitude. Mais l’exil dont Tarkovski nous entretient est de nature moins contingente. C’est le désespoir de l’homme exilé de son semblable, de l’impossible communication des cultures, la vanité qu’il y a à vouloir transmettre la poésie, traduire des mots russes en mots italiens. C’est l’homme exilé de Dieu, qui n’a plus que le souvenir douloureux de la part de divinité de sa nature. » (Le Matin)
« La vérité, selon Tarkovski, c’est que la sensibilité ne passe pas les frontières. La foi et l’espérance s’arrêtent à la limite de deux cultures. Tant qu’on n’aura pas abattu les barrières, il en sera ainsi. La maladie qui en résulte s’appelle « nostalgie ». Tarkovski décrit avec splendeur l’exil insensé. Toute sa mise en scène, chaque image finement somptueuse ou baroque illustrent l’échec de l’intellectuel dans sa quête de l’absolu : jusqu’à la folie. Gortchakov, condamné à une sorte de huis clos fantastique, se trouve rivé à une nouvelle quête de l’impossible. L’écrivain ne peut plus éluder la question qui le torture : qu’y a-t-il de plus fort que la nostalgie, qu’en est-il de la survie de l’être humain ou de son salut ? » (Libération)
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