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Sortir au Cinéma avec
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Réalisation
: Marco BELLOCCHIO
Scénario : Marco Bellocchio Photos : Pasquale Mari Musique : Riccardo Giagni, Mariangela Melato Montage : Francesca Calvelli Décors : Marco Dentici Production : Marco Bellocchio
Comédiens : Sergio Castellitto, Donatella Finocchiaro, Sami Frey, Gianni Cavina
2006 - Italie - VO - 100 min
Sortie le 22/08/2007
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Synopsis : Franco Elica, metteur en scène, est désespéré par le mariage de sa fille avec un fervent catholique. Quand, par ailleurs, on lui demande de réaliser une énième version du film Les Fiancées d'Alessandro Manzoni, il s'enfuit en Sicile. Réfugié au fin fond d'un petit village, il fait la connaissance de trois personnages : un homme qui vit de ses films de cérémonies de mariage, un réalisateur qui se fait passer pour mort afin de bénéficier de la renommée qu'il n'avait pas de son vivant et un prince cultivé mais ruiné. Le prince Ferdinando Gravina di Palagonia lui propose de filmer le mariage de sa fille Bona. Franco tombe instantanément amoureux de la sublime princesse et décide de la sauver de ce mariage de raison.
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EDITION DVD
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Audio : Italien
Sous titres :
Format : 1:78 - 16/9
Infos supplémentaires : ALL ZONE - PAL -
Date de sortie : 18/07/2012
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«Dans cette apologie de l’artiste, idiot dostoïevskien « qui voit ce que le commun des mortels ne voit pas », Marco Bellochio déplore l’évolution sociale et idéologique de son pays. Effervescent dans les années 1970, le cinéma italien est plombé dans la résignation, incapable d’insolence. Même réputés, les metteurs en scène en sont réduits à faire des films d’amateurs, métaphores de la dégradation. Oubliant la fièvre de libération d’antan, les femmes y acceptent une reddition sans condition à leur conjoint, héritant des croyances religieuses de leurs ancêtres. » (Le Monde)
« La construction du film, qui s’autorise de discrètes incartades oniriques, brouille les pistes et n’est pas sans évoquer le surréalisme ludique de Buñuel. La saine colère du cinéaste à l’encontre des grandes structures aliénantes est toujours là, et s’exprime désormais par l’humour, la poésie, et surtout un formidable désir, moteur véritable de la révolte dionysiaque du héros de Bellochio – personnage éteint soudain rallumé par la beauté et l’ardeur de la jeune princesse. On a entendu dire que l’Italie avait cessé de penser le jour de la mort de Pasolini, et ce n’est pas tout à fait vrai : un cinéaste comme Bellochio est encore là pour empêcher de filmer en rond, pour extirper d’un pays en crise des histoires morales et vivantes plutôt que des sujets de lamentations. » (Les Inrockuptibles) |
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