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Avatar de Lisa et le Diable, tourné par Mario Bava trois ans plus tôt mais resté jusqu'alors inédit, La maison de l'exorcisme incorpore de nouvelles scènes choc à l'ambiance macabre du récit original pour aboutir à un film jouant sur tous les registres de l'horreur, magnifié par la caméra du maestro italien. A déconseiller aux âmes sensibles.
Présenté au Festival de Cannes en 1973, Lisa et le Diable fascina tous ses spectateurs, mais trop peu commercial, trop personnel, ne trouva aucun distributeur, à la grande déception de Bava qui y avait mis son âme et de Leone, son argent.
Le film, qui n’a toujours pas trouvé d’acheteur, est mis aux oubliettes, jusqu’à ce qu’en 1974 Alfredo Leone, voulant profiter de l’énorme succès remporté par L’Exorciste de William Friedkin, qui n’est pas sorti encore en Italie, propose à un Mario Bava sceptique de remanier le chef-d’œuvre en tournant des scènes additionnelles pour le rendre plus rentable. |