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Sortir au Cinéma avec
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IMPERATRICE YANG KWEI FEI (L')
Yokihi
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IMPERATRICE YANG KWEI FEI (L')
Réalisation
: Kenji MIZOGUCHI
Scénario : Photos : Musique : Fumio Hayasaka Décors : Hiroshi Mizutani Production :
Comédiens : Machiko Kyo, Masayuki Mori, So Yamamura
1955 - Japon - VO - 101 min
Sortie le 06/05/2015
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Synopsis : Dans la Chine du VIIè siècle, l'empereur Hsuan Tsung ne parvient pas à se consoler de la perte de son épouse Wu Hui, qu'il aimait profondément. Il se consacre à la pratique de la musique, délaissant les charges de l'Etat. Son entourage tente de le distraire en lui présentant, en vain, les plus belles jeunes filles du pays. C'est alors que le général An Lu-Shan, amateur de femmes et assoiffé de pouvoir, remarque la grande beauté de l'une des cousines de Chao, dont il se sert comme simple servante. Conduite au couvent de Mont Li, Yang y sera éduquée par la mère abbesse. L'empereur est alors séduit par Yang, et goûte avec elle aux bonheurs de l'amour. Malheureusement, il laisse aussi sa famille profiter abusivement de son pouvoir. Ces excès provoquent la colère du peuple et la révolte gronde...
LION D'ARGENT - FESTIVAL DE VENISE 1955
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EDITION DVD
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Audio : Japonais
Sous titres :
Bonus : Format : 1:33 - 4/3
Infos supplémentaires : ZONE 2 - PAL -
Date de sortie : 01/04/2008
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Admirable poème d'amour, empreint d'une noblesse, d'une grandeur et d'une douceur peu commune, L'Impératrice Yang Kwei Fei est autant une méditation sur la vanité des pouvoirs et des richesses qu'une observation calme des passions humaines, des tumultes et des désordres qu'elles entraînent. Mais c'est aussi le plus beau film en couleurs qu'on puisse voir : sombrement violentes, fortement contrastées ou subtilement nuancées, les tonalités du film possèdent une splendeur extraordinaire. Son style élégant et vivant en fait l'œuvre la plus représentative de la période classique de Mizoguchi.
« Il faudrait pour parler convenablement de L’Impératrice Yang Kwei Fei mobiliser tout un arsenal de comparaisons musicales. Si Yang Kwei Fei peut évoquer la Bérénice de Racine par son déchirement élégiaque, Cinna ou Nicomède de Corneille par l’ampleur des intérêts en jeu, Richard II de Shakespeare par le rôle du personnage impérial, c’est finalement avec Mozart que s’impose le rapprochement en raison d’une suavité de modulation sans pareille, servie par une mise en scène et une couleur d’une incomparable délicatesse. » (Cahiers du Cinéma) |
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