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Sortir au Cinéma avec
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EL BRUTO
Réalisation
: Luis BUNUEL
Scénario : Luis Bunuel, Luis Alcoriza Photos : Musique : Décors : Guther Gerzso Production : International Cinematographica, Oscar Dancigers
Comédiens :
1952 - Mexique - VO - 83 min
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Synopsis : « Une œuvre captivante où les images de Buñuel expriment d’une façon directe, violente et accessible à tous, cette recherche de la pureté dans l’enfer du monde actuel. » (Ciné-Miroir)
Pour vendre le terrain d’un immeuble qu’il loue, Cabrera, le propriétaire, cherche à en expulser les locataires. Mais ces derniers s’organisent pour l’en empêcher. Cabrera engage alors Pedro, un employé des abattoirs surnommé « la brute », pour terroriser les locataires. Une nuit, Pedro frappe violemment l’un deux, Don Carmelo, qui décède peu après. Pourchassé par des locataires voulant se venger, Pedro est aidé par la fille de Don Carmelo, Meche, dont il tombe éperdument amoureux. Mais Paloma, la femme de Cabrera qui est aussi la maîtresse de Pedro, ne l’entend pas de cette oreille…
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EDITION DVD
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Audio : Espagnol
Sous titres :
Bonus : Livret critique Format : 1:33 - 4/3
Infos supplémentaires : ZONE 2 - PAL -
Date de sortie : 21/11/2007
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« Buñuel plaide pour la solidarité des pauvres, comme toujours. Il fulmine, dénonce, peint l’abject avec une sombre délectation. Il peint ainsi le Mexique, le pays de la mort dans l’âme. Mais un Mexique intériorisé. L’action se déroule à Mexico. Or, à une scène près, la ville – au sens où Paris, Londres ou Berlin sont des villes – est absente. Des taudis et chantiers sont le décor de ce no man’s land. Ce monde, en somme, est inhabitable. En quoi Buñuel ne voit nulle métaphysique. Il est le chantre du désespoir et de l’absurde, plus qu’aucun autre cinéaste. » (Télérama)
« On sait que la vérité de Buñuel doit être recherchée au-delà des apparences, et que celle-là peut être la plus haute quand bien même celles-ci seraient les plus sordides. Or, rarement l’univers de Buñuel nous a paru atteindre à ce paroxysme, et les passions qui le hantent à cette exaspération : virilité immolée de Pedro, sensualité frémissante de Paloma, virginité idéalisée de Meche, trois caractères dessinés avec une netteté de trait si tranchante qu’ils confinent à l’abstraction. Rarement aussi le pessimisme de l’auteur aura été plus explicite : El bruto est comme la quintessence du film noir.» (Claude Beylie) |
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