Synopsis : « Si on aime Ray, c’est pour toujours. Une histoire simple et morale, des acteurs magnifiques et tout l’univers de Satyajit Ray pour La Déesse, une splendeur. » (Libération)
La province du Bengale au début du XDC siècle. A Chandipur, Kalikinkar Roy, riche propriétaire terrien, voue un culte profond à la déesse Kali. Ses deux fils, l'un et l'autre mariés, ont une attitude bien différente devant le sentiment religieux de leur père. L'aîné, Taraprasad, lui est entièrement soumis, peut-être par peur d'être déshérité. De son épouse Harasundari, il a eu un fils, le tout jeune Khoka. Umaprasad, le cadet, est étudiant à l'université de Calcutta et désapprouve totalement l'obscurantisme de son père. Sa femme, Doyamorjee, est la favorite du vieux dévot et la grande amie de Khoka. Une nuit, Kalikinkar rêve que Doyamorjee n'est autre que la réincarnation de Kali. Il fait part de cette révélation à tout le public, et Doyamorjee, terrorisée par cette situation, se voit vénérée comme une divinité. Informé par son frère, Umaprasad quitte Calcutta pour Chandipur. De retour, il apprend, déconcerté, que son épouse a sauvé la vie d'un petit enfant touché par une grave maladie. Un acte qui attire des milliers de pèlerins, venus de tout le pays. Doyamorjee pourrait fuir avec son mari, comme celui-ci lui propose, mais, après son miracle , elle se demande si elle n'est pas réellement une déesse... A son tour Khoka tombe malade. Kalikinkar amène l'enfant à sa belle-fille, persuadé de ses pouvoirs. Malgré tout, le petit Khokar meurt dans les bras de Doyamorjee qui perd la raison. En larmes, la déesse disparaît dans le brouillard. Umaprasad la retrouve allongée sur la grève. Elle meurt.
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