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« Le chef-d'œuvre de Mizoguchi, le chef-d'oeuvre du cinéma japonais, un des plus beaux films de l'histoire du cinéma. C'est une somme où convergent et s'additionnent les tendances les plus opposées de l'art, ses sources d'inspiration les plus diverses. Il n'est pas possible de parler de lui que par énumération : il est, de quelque point de vue que l'on se place, à la fois ceci et cela, et quelque chose de plus encore : leur conciliation. C'est à la fois le mythe grec de l'Odyssée et la légende celtique de Lancelot, un des plus beaux poèmes d'aventure et d'amour-fou, un des chants les plus fervents qui aient été composés en l'honneur du renoncement et de la fidélité, un hymne à l'Unité, en même temps qu'à la diversité des apparences. » (Eric Rohmer – Les Cahiers du Cinéma)
« La description est impuissante pour restituer un art visuel qui n’a d’équivalent que le délié mozartien en musique. Quand la sensibilité de l’artiste épouse à un si haut degré de perfection l’art qui nous passionne tous et le génie d’une civilisation, nous ne pouvons que nous abandonner, subir. Nous oublions le cinéma, nous oublions le Japon, nous croyons cerner la beauté pure.» (Le Nouvel Observateur) |