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Sortir au Cinéma avec
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CHARULATA
Lonely wife (The)
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CHARULATA
Réalisation
: Satyajit RAY
Scénario : Photos : Subrata Mitra - N&B Musique : Satyajit Ray Montage : Dulal Dutta Production : R.D.B. and Co. (R. D. Bansal)
Comédiens : Soumitra Chatterjee, Madhabi Mukherjee, Sailen Mukherjee, Syamal Ghosal
1964 - Inde - VO - 114 min
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Synopsis : Calcutta, 1880. Un jeune et riche intellectuel, Bhupati, édite en anglais un hebdomadaire politique et porte peu d'attention à son épouse Charulata, femme sentimentale et douée de goûts artistiques. Se rendant compte de la solitude de sa femme, Bhupati demande à son cousin Amal, un jeune lettré insouciant, d'aider Charulata dans ses efforts littéraires et de stimuler le talent qu'elle pourrait avoir. Petit à petit, Charulata va se prendre d'affection pour Amal et se retrouver bouleversée par l'irruption de nouveaux sentiments…
« La magie de Ray, la simple poésie de ses images et leur impact émotionnel resteront toujours en moi. » (Martin Scorsese)
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EDITION DVD
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Audio : Bengali
Sous titres :
Bonus : livret critique Format : 1:33 - 4/3
Infos supplémentaires : ZONE 2 - PAL - N&B
Date de sortie : 15/06/2005
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Ce film est l’un des portraits de femme les plus délicats et les plus subtils, les plus généreux que Satyajit Ray ait jamais réalisés. Admirablement interprété par Madhabi Mukherjee, Charulata intègre une vision extrêmement précise des mutations dont la société indienne est le théâtre à un drame psychologique et sentimental que l’on peut comparer à La Princesse de Clèves ; l’art de la litote y est pareillement porté à son degré d’expression le plus classique et le plus efficace. Charulata a obtenu l’Ours d’Argent au Festival de Berlin 1965.
Extraits du livret en supplément
Charulata, dont il semble bien difficile d'épuiser en quelques lignes la richesse, les nuances et les délicatesses de touche, est un film merveilleusement équilibré. La structure en est à la fois très stricte et apparemment peu contraignante, sous-jacente à un récit si soigné dans ses moindres détails qu'il ne semble pas impliquer autre chose que lui-même. Réussite indiscutable - et tout spectateur non indien trouvera de grandes récompenses s'il veut bien entrer dans ce qui pourra lui apparaître d'abord comme une certaine lenteur de rythme -, Charulata, réalisé par un cinéaste qui est parvenu au faîte de son talent, manifeste une prodigieuse virtuosité technique en même temps qu'il constitue un extraordinaire portrait de femme, pudique et passionné, sensible et profond. Ray apparaît clairement comme un grand cinéaste de la femme, plus proche de Mizoguchi que de Renoir. |
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