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Sortir au Cinéma avec
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ANTONIO DAS MORTES
Réalisation
: Glauber ROCHA
Scénario : Glauber Rocha Photos : Afonso Beato _ couleurs Musique : Marlos Nobre, Walter Queiros, Sergio Ricardo Montage : Eduardo Escorel Décors : Helio Eichbauer, Paulo Lima, Paulo Gil Soares Production : Glauber Rocha, Claude-Antoine, Luis Carlos Barreto, Zelito Viana
Comédiens : Mauricio do Valle, Odete Lara, Othon Bastos, Jofre Soares
1969 - - VO - 95 min
Sortie le 12/07/2006
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Synopsis :
Prix de la Mise en scène au Festival de Cannes 1969
Antonio das Mortes est un ancien tueur de Cangaceiros. Le colonel Horacio, riche propriétaire terrien, le convoque pour se débarrasser de Coirana, un pauvre agitateur qui se prend pour un grand Cangaceiro... Coirana dirige un groupe de paysans mystiques (les beatos) en compagnie d'un noir nostalgique de l'Afrique et d'une Sainte locale. Antonio arrive au village. C'est la fête. Il provoque en duel Coirana. La foule chante et danse en entourant les deux hommes engagés dans une lutte à mort. Antonio blesse grièvement son adversaire d'un coup de machette dans le ventre. Les paysans portent le moribond dans un lieu désert. Antonio ne savoure guère sa victoire. Il boit tristement tandis que l'instituteur du village le nargue. Lorsque le colonel Horacio fait appel aux jaguncos, tueurs à gages cruels, pour massacrer les beatos, Antonio comprend que la justice devrait être du côté des déshérités et change de camp. Après la mort tragique de l'amant de la femme du colonel, arrêté par les mercenaires et poignardé par son ancienne maîtresse, une fusillade oppose les jaguncos et le groupe des opposants. Antonio fait cause commune avec l'instituteur, le noir et la sainte. Le noir tue le colonel d'un coup de lance. Après un massacre général, Antonio et l'instituteur repartent sur la route où passent des camions modernes.
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EDITION DVD
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Audio :
Sous titres :
Bonus : Livret critique Format : 1:33 - 4/3
Infos supplémentaires : ZONE 2 - PAL -
Date de sortie : 22/03/2007
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« Chef de file du « Cinema Novo » brésilien, Glauber Rocha a inventé un art authentiquement révolutionnaire, en lutte contre l’axe tout-puissant Hollywood-Cinecittà-Mosfilm, qui puisait sa force et sa matière dans l’histoire et la culture populaire du Brésil. Génie turbulent et charismatique, disciple d’Eisenstein et de Buñuel pour le formalisme baroque et le mysticisme athée de son œuvre, il réalise avec Antonio das mortes un hymne politique et poétique qui laisse pantelant. » (Les Inrockuptibles)
« Le cinéma de Rocha, poète de la caméra, procède à la récupération révolutionnaire de ce mysticisme qui est poésie de son peuple. A travers la représentation mythologique des apparences, Rocha cherche une stylisation où la chorégraphie, la musique, l’esthétique baroque de l’image, loin d’être leur propre fin, sont l’expression poétique d’un combat – son chant. » (Jean-Louis Bory) |
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