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Sortir au Cinéma avec
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ADVERSAIRE (L')
Pratiwandi - The Adversary
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ADVERSAIRE (L')
Réalisation
: Satyajit RAY
Scénario : Photos : Sumendu Roy, Purnedo Bose - N&B Musique : Satyajit Ray Montage : Dulal Dutta Décors : Bansi Chandragupta Production : Priya Films
Comédiens : Dhritiman Chatterjee, Jayashree Roy, Khrisna Bose, Kalyan Chatterjee
1970 - Inde - VO - 110 min
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Synopsis : Siddharta, étudiant en médecine, se voit contraint d’interrompre ses études à la mort de son père. Il se met à chercher du travail et va d’entretien en entretien. Errant dans un Calcutta secoué par une agitation politique intense, il se retrouve confronté à la misère, au refoulement sexuel, à l’activisme gauchiste de son frère, à l’arrogance des puissants, à la liberté d’esprit de sa sœur, torturé par le doute et ses conflits intérieurs…
« Un mélange de documentaire quotidien, d’onirisme et de dénonciation politique. » (Le Monde)
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EDITION DVD
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Audio : Bengali
Sous titres :
Format : 1:33 - 4/3
Infos supplémentaires : ZONE 2 - PAL -
Date de sortie : 13/08/2008
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« L’adversaire s’impose par sa manière de coller à son personnage désemparé, tour à tour trop actif et apathique, tiraillé entre ses rêves de jeunesse et les réalités de l’existence, faisant dans la douleur l’apprentissage du compromis et de ses propres limites. D’une complexe architecture en abyme, le film passe de l’expressionisme stylisé au reportage à vif puis à la comédie intimiste, raccorde un épisode fantasmagorique à une scène de tous les jours. Ray joue souverainement d’un de ses atouts-maîtres, la dynamique entre le très gros plan et le cadre immense, pour sans cesse déstabiliser son récit, ses personnages et ses spectateurs. » (Le Monde)
« Pour ceux qui doutent encore que le cinéma soit affaire de regard subjectif porté sur le monde et donc de mise en scène, L’adversaire sera une révélation. On passe du singulier au collectif, de l’infime mouvement individuel à la contemplation surplombante de la ville immense : le sens dramatique de l’espace de Ray s’y déploie avec une suprême élégance. A travers le microcosme d’une communauté ordinaire, Ray filme la réalité de Calcutta : fourmilière de l’absurde, de la débrouille et de la dislocation. Mais contrairement à la fluidité d’autres films du cinéaste, la structure est ici singulièrement bouleversée. Des flashes-back intègrent le film, épousent les flux intérieurs des personnages. Nostalgie rentrée et obsession prégnante. Mais jamais d’ostentation ou de grandiloquence, plutôt une pénétration pudique dans les méandres de l’intériorité ; une pure suspension quelque part entre le réel et les voies sinueuses de l’imaginaire. » (Les Inrockuptibles) |
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