Synopsis : Achik Kerib, poète à la belle voix, jeune homme pauvre, accompagné de son saaz , luth persan, chante les exploits des preux. Il est tombé amoureux de la fille d'un riche marchand, la belle Magoul-Méguérie. Voici venir les fiançailles, puis la demande en mariage... mais le père de la fiancée n'a que faire de ce misérable qui n'offre, en guise de dot, que des pétales de fleurs... La douleur du poète est grande. Les deux jeunes gens se jurent fidélité dans la chapelle bleue. Achik Kerib dispose de mille jours et mille nuits pour faire fortune, faute de quoi, au mille et unième, sa belle épousera de force son puissant rival. Un cavalier, ressemblant étrangement à son rival, se veut compagnon du poète. Alors que celui-ci se baigne, le cavalier lui vole ses vêtements et répand la nouvelle de sa mort par noyade. De douleur, la mère d'Achik Kerib devient aveugle. Mendiant, poète errant, Achik Kerib reçoit la bénédiction d'un vieux sage mourant. Azive et Vale, protecteurs des poètes, tirent le jeune homme de son sommeil et font appel à ses dons pour célébrer le mariage des aveugles, puis celui des sourds-muets. Achik échappe à la prison dorée du terrible Nadir Pacha. Le sultan-guerrier le menace des pires foudres s'il ne se plie à sa volonté : jouer du luth revêtu d'une armure. Le monastère est profané. Achik se confesse, prie le Dieu unique. Un saint, sur un cheval blanc, entend sa prière. Grâce à son aide, le poète revient juste à temps, le mille et unième jour, à l'instant où sa promise se prépare à célébrer ses noces à contre-coeur. La mère du poète reconnaît son fils grâce au son de son saaz et perd le voile noir qui lui cachait la lumière, Achik Kerib retrouve sa bien-aimée et renouvelle sa demande en mariage auprès du père Une colombe blanche se pose sur une caméra.
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